Tornado de Triou, le n° 6 dans le Prix d’Escoublac, restera dans l’histoire de la Société des courses de la Côte d’Amour comme le premier cheval vainqueur sur le nouvel hippodrome. L’équipement reconstruit par l’équipe municipale du précédent maire Robert Belliot avait été inauguré le samedi 2 juillet 2011, en présence des gendarmes-cavaliers de la célèbre Garde républicaine qui avaient aussi défilé dans le centre-ville pornichétin.

 

Le Quinté national le 8 septembre dans le GNT

Si ce Tornado de Triou n’aura finalement pas marqué la Légende hippique avec seulement deux victoires au cours de sa carrière (l’autre le 12 août suivant sur cette même piste en sable qu’il appréciait visiblement), le trotteur inaugurait-là une première décennie de courses marquée par deux Quintés, le dernier couru le 5 septembre 2018 remporté par le champion Cleangame associé à son entraîneur et crack-driver Jean-Michel Bazire. Un troisième rendez-vous national sera d’ailleurs proposé aux turfistes le mercredi 8 septembre, dans la 10e étape du Grand National du Trot, le bientôt quadragénaire Tour de France des trotteurs créé en 1982.

 

La Fête des courses pour les dix bougies du nouvel hippodrome

En attendant ce grand rendez-vous PMU, ce vendredi 6 août va être rythmé par la Fête des courses et ses animations gratuites pour les enfants (promenades à poneys, sulkys à pédales, structure gonflable, stand de maquillage, goûter et plein de cadeaux à gagner). La soirée rendra également deux hommages avec le Prix Yvon Ménoret (qui fut président de la société des courses de 1999 à 2005) et le Prix Marcel Le Saux, un bénévole lui aussi disparu. Également inscrit au programme le Prix des associations de commerçants de Pornichet (UCA Le Dauphin, Le Nautis, ASAP et les Océanes), dont les quatre présidents seront présents.

Mais c’est le Grand Prix de Pornichet qui composera l’épreuve-phare de la semi-nocturne, dont le trophée sera remis au driver lauréat par le maire Jean-Claude Pelleteur. Cette course européenne offrant 30 000 € d’allocations (distribuées aux 7 premiers à l’arrivée) devrait aiguiser la sagacité des parieurs, puisqu’elle rassemble des trotteurs âgés de 7 à 10 ans qui n’ont pas gagné 240 000 €. Une catégorie assurant la présence de très bons compétiteurs.

 

Les turfistes juillettistes au rendez-vous


Le pass sanitaire est exigé pour le public majeur (ou un test PCR ou antigénique négatif d’au plus 48 heures, justificatif de vaccination complète ou certificat de rétablissement après une contamination). N’oubliez pas votre masque, il est obligatoire partout, dans les espaces intérieurs comme en extérieur. Les quatre réunions organisées au mois de juillet ont permis d’enregistrer -malgré les contraintes sanitaires en vigueur- 2 484 entrées payantes aux entrées du champ de courses, soit une jauge moyenne par jour d’environ 1 600 personnes sur le site, avec les jeunes de moins de 20 ans entrant gratuitement, les professionnels (entraîneurs et jockeys) ainsi que les propriétaires de chevaux.

 

Pratique

Départ de la 1re course ce vendredi, le Prix des 10 ans de l’hippodrome, à 18 h 07. Entrée : 5 € ; gratuit pour les moins de 20 ans (parking et programme des courses gratuits).

Prochaines courses en nocturne mardi 10 août (paris uniquement aux guichets de l’hippodrome et sur Internet), avec une grande nouveauté : des départs donnés à l’autostart. La soirée Western est finalement annulée.

Les galopeurs prendront le relais le vendredi 13 août lors de la « Soirée de la chance » (lots à gagner) animée par le DJ Corentin Mab sur la terrasse. Des courses de poneys organisées par la Fédération de l’Ouest se disputeront entre les épreuves officielles de cette semi-nocturne PMU.

 

Crédit Photo : PO-F. LB ; ALAIN LORET


Source : Ouest France