Les Châtelliers-Châteaumur.Une vingtaine de personnes passionnées par le milieu équestre, sont venues découvrir les chevaux lusitaniens, à l’écurie du Haut Vignaud. « Parmi les visiteurs, des habitants de la commune et des villes voisines, désirant mieux connaître l’activité de M. Coutant, explique Valentine Giraud de l’office de tourisme. Les visiteurs ont posé de nombreuses questions concernant cette race de chevaux lusitaniens, leur durée de vie, le type d’équitation pratiquée,… » Questions auxquelles, Charles Coutant, a su apporter ses réponses expertes.

En 2009, l’éleveur vendéen a créé une pension pour les chevaux, se lançant aussi dans l’élevage. En 2014, l’éleveur découvre le Woking équitation, une discipline équestre, axée sur la conduite et le tri du bétail. Il choisit alors une race bien particulière : « J’élève des chevaux lusitaniens. C’est une race de chevaux portugais avec une tête assez longue, des oreilles, courtes, droites et très mobiles. Ses membres sont secs et solides, ses jarrets puissants lui permettent des flexions importantes. La crinière du Lusitanien est très abondante. »

Une école d’équitation de travail

L’écurie du Haut Vignaud, c’est 30 chevaux en pension et 15 chevaux élevés au sein de la structure. « Il y a un ou deux ans, nous avons ouvert une école d’équitation de travail permettant de prendre des cours théoriques et pratiques. Une carrière et un manège couvert ont été créés, afin que les cavaliers puissent monter leurs chevaux. Nous fonctionnons comme un club de sport. C’est ouvert à tous à partir de 10-12 ans, avec un cours par semaine de septembre à juin. »

Concernant le Woking équitation l’éleveur de chevaux a expliqué le déroulement d’une épreuve d’équitation de travail : « Il y a quatre épreuves : dressage, maniabilité technique (dressage + ), maniabilité rapide et tri de bétail. »

Charles Coutant a présenté, les cavaliers. Ces derniers ont enchaîné les démonstrations devant un public attentif. Les participants des rendez-vous en terrain connu ont apprécié cette immersion dans le milieu équestre. « Pour nous c’est une vraie découverte. Nous ne connaissions pas cette race de chevaux ,ni la discipline du Woking qui n’est connue en France que depuis 15 années », ont conclu les participants.

Quant à Charles Coutant, l’objectif prochain, c’est l’organisation des championnats du monde d’équitation de travail 2022. Ils auront lieu aux Herbiers du 20 au 23 juillet 2022 !

 


Source : Ouest France