Contrairement à beaucoup d’éleveurs de Percherons, Yoann David, 46 ans, n’a pas grandi aux côtés de cette race de chevaux forts et robustes. Mais, depuis son installation sur l’exploitation de Bellevue près d’Evron, en Mayenne, en 2001, avoir un de cheval de cette race : l’idée lui trottait dans la tête.

Elle s’est concrétisée sous la forme d’un cadeau d’anniversaire. « Je me suis offert une femelle Percheron pour mes 30 ans. Elle s’appelait Quenelle. Elle est morte de sa belle mort à la ferme », explique l’éleveur.

De la prestance

« Le Percheron a belle allure, de la prestance, de la puissance… Et il est docile », explique Yoann David. Inéluctablement, il s’est créé une sorte d’amitié entre Quenelle et l’éleveur. De quoi lui donner envie de voir plus grand.

Aujourd’hui, ils sont 4 Percherons dans les prés de l’exploitation : Guimauve, 6 ans, Lucky, son poulain de 5 mois, Éclipse, 8 ans et Java, 2 ans. Même si Vicky mène sa vie un peu l’écart des autres : « Elle est de sorties pour les marathons en calèche », rectifie Yoann.

« Certains vont à la chasse, d’autres font du vélo. Moi, mon loisir c’est m’occuper de mes chevaux. Je vais les voir, les caresse… On se comprend. Je peux même dire qu’on se prend d’amitié. Ils me le rendent bien. Trop parfois. Le poulain essaie de me mordiller les bras pour jouer. J’ai aussi donné le virus à mes enfants », détaille Yoann David.

Un concours

« C’est un loisir qui est tout proche de la passion. Je participe aux concours du Carrefour interprofessionnel du monde agricole (Cima 53 ) pour avoir un regard pertinent sur mes bêtes. Pour me confronter à d’autres éleveurs », explique Yoann qui a déjà sorti le matériel de toilettage pour que Guimauve soit la plus belle possible samedi.

 


Source : Ouest France