Le lycée du Bois-Tillac, au Pellerin, a fait sa rentrée. À 10 heures, ce jeudi 30 septembre, c’est la récré. Les élèves galopent vers les installations équestres pour prendre soin des chevaux. Elles sont situées à deux foulées des salles de classe. Troisième « prépa métiers », bac pro, bac techno, CAP agricole ou encore BTS… Ici, au Pellerin, on propose un catalogue de cinq filières aux passionnés de chevaux, qui rêvent de concilier leur avenir professionnel avec cet animal. Les débouchés ? Devenir cavaliers professionnels, animateur en médiation animale, prendre la tête d’un centre équestre, rejoindre la cavalerie…

De nombreux débouchés

Julien, en seconde bac pro SAPAT, bénéficiera du module médiation animale. « Je souhaite travailler dans l’animation d’évènements équestres ou devenir cascadeur », explique le jeune homme. Le Puy du Fou et ses chevaux le font rêver. Pour cela, il aimerait, grâce à son diplôme, intégrer une école de cascadeurs à Paris. « C’est à travers l’option hippologie équitation que je découvre l’univers du cheval », précise l’élève qui a commencé à pratiquer la voltige au lycée.

« Avec la réforme du bac, les possibilités de poursuites d’études sont nombreuses », s’enthousiasme Marthe, élève en première Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant (STAV). La jeune fille brune souhaiterait intégrer l’école de cavalerie de l’armée de Terre ou devenir vétérinaire. « Ce bac est scientifique, nous étudions l’agronomie, la zootechnie (1) ou encore la biologie. »

L’exigence de la pratique équestre

« Le savoir équestre est technique, nos formations sont exigeantes, nous faisons progresser les élèves dans leur passion », soulève Charlotte Dalancourt, enseignante en hippologie équitation depuis la carrière, où s’entraînent les chevaux. La cavalerie se compose d’une cinquantaine d’équidés.

« Attention à vos épaules », rappelle Éric Babonneau, un autre enseignant, aux adolescents qui montent à cheval dans le manège. Ici, le corps du cavalier se plie pour devenir un outil de dressage. Les élèves en bac pro, formés à devenir de futurs professionnels, disposent de sept heures d’équitation par semaine.

« Parfois, ils arrivent dans nos formations et n’ont connu que le cheval de loisir. Ils se confrontent à la rigueur. Chaque année, des éleveurs nous confient leurs poulains afin qu’ils soient débourrés. N ous souhaitons former des hommes et femmes de cheval, capables d’assurer l’éducation, puis le perfectionnement des chevaux », rappelle Éric Babonneau.

Certains de ses élèves parviennent à intégrer l’École nationale d’équitation de Saumur. Au cours de l’année, ils participent à la semaine de Saumur, la grande fête du dressage, organisée par la prestigieuse école saumuroise, ou encore au concours complet international de Saumur. Sans oublier le Mondial et le Grand national du Lion-d’Angers.

Les portes ouvertes de l’établissement se dérouleront samedi 29 janvier et mardi 22 mars.

Contact : Le Bois-Tillac, allée du Bois-Tillac, Le Pellerin ; Tél. 02 40 54 48 00 www.leboistillac.fr

(1) Étude scientifique de l’élevage des animaux.

 

Emmanuelle LESCAUDRON


Source : Ouest France