« Terre de Jeux, Anjou terre d’excellence », pouvait-on lire sur le stand mis en place par le département au cœur du village du Mondial du Lion-d’Angers. Excepté Paul Bernardoni (football) et Chiara Zenati (équitation handisport), Claire Supiot (natation handisport), Nicolas Touzaint (équitation), Vanina Paoletti (canoë-kayak), Amandine Brossier (athlétisme), Daniel Lelou (tir à l’arc handisport) et Matéo Bohéas (tennis de table handisport) étaient tous présents. Excusée pour son léger retard, la nageuse angevine a remis une réplique d’une médaille de Tokyo, « en souvenir des Jeux » à la présidente Florence Dabin qui a bien entendu féliciter les athlètes pour leur parcours : « On a besoin de rêver et vous êtes de formidables messages d’espoir. Ça fait du bien d’avoir des parcours aussi impressionnant que les vôtres. »

Claire Supiot a offert une réplique d’une médaille de Tokyo 2020 à Florence Dabin, la présidente du département du Maine-et-Loire.

Labellisé terre des Jeux en janvier 2020, le Maine-et-Loire veut valoriser les centres de préparation de Paris 2024. À commencer par l’équitation et le tennis de table, les deux disciplines pour lesquelles l’Anjou a candidaté. « Parmi nos objectifs, figure celui de pouvoir accueillir des équipes avant les JO de 2024, voire y résider », glisse Gilles Grimaud, conseiller départemental en charge des sports.

Pour l’équitation, des délégations étrangères seront accueillies au sein du parc départemental de l’Isle-Briand au Lion-d’Angers ainsi que le Cadre Noir de Saumur, sur les sites de Terrefort (Saint-Hilaire-Saint-Florent) ainsi qu’à Verrie. Du côté du tennis de table, c’est La Stella La Romagne, sans oublier la future salle Monplaisir, qui ont été retenues.

Engagé sur le Mondial du Lion, Nicolas Touzaint était lui aussi présent.

Paris 2024, c’est dans seulement trois ans mais tous préfèrent rester prudents. « On y pense au quotidien mais je m’y concentrerai vraiment dessus dans deux ans car c’est beaucoup de préparation et de pression tous les jours », glisse Amandine Brossier. Médaillé d’argent, Mathéo Bordas avait besoin de changement puisqu’il a déménagé à Quimper pour se rapprocher de sa copine. « Je vais beaucoup voyager pour découvrir de nouvelles choses pour être le plus performant afin d’accrocher la même médaille voire mieux à Paris », conclut le licencié des Loups d’Angers.

 

Théo QUINTARD (avec Emmanuel ESSEUL)

Crédit Photos : FRANÇOIS MAISONNEUVE / OUEST-FRANCE


Source : Ouest France