C'était l'évènement ce lundi 1er novembre à l'hippodrome de Laval-Bellevue la Forêt. Entre 3000 et 4000 spectateurs sont venus assister aux courses des Grands Prix de la Toussaint à l'hippodrome de Laval-Bellevue la Forêt, l'un des plus grands hippodromes de la région. Sur la piste, 140 chevaux trotteurs répartis sur neuf courses de différentes catégories. Mais savez-vous vraiment comment les jockeys préparent leurs montures ? France Bleu Mayenne est allé à la rencontre des professionnels juste avant leur course. 

Les jockeys s'affairent dans les boxs

A l'entrée de son box, Dominique, venu de Grez-en-Bouère (Mayenne) a enfilé sa combinaison blanche et sa veste bleue fluo. Il resserre les roues de son sulky, la charrette du jockey : "On n'a pas de temps à perdre" lance t-il. Dans quelques minutes, il va rejoindre la piste et monter son cheval Phénix du Loisirs : "Il a les protections, on lui met les bandages pour qu'il soit le mieux possible pour qu'il fasse la meilleure performance possible. Il y a du travail". Beaucoup de travail certes mais Dominique peut compter sur son jeune fils Alexandre, la vingtaine, qui lui donne un coup de main : "Je suis en vacances donc j'essaie le plus possible d'aider, j'aime bien être à l'extérieur" explique le jeune homme. La femme de Dominique, Sophie, s'affaire également : "Je suis la petite goutte d'huile qui fait que l'engrenage va bien tourner, nettoyer le matériel, promener le cheval, des bricoles quoi". 

Un par un, les chevaux passent à la douche. Ils sont lavés, chouchoutés, brossés pour ne laisser paraître que leur pelage brillant. Nicole a roulé prêt de 200 kilomètres depuis Vannes. Elle est impressionnée par le travail : "Ils sont magnifiques, leur robe et tout, c'est super ! J'adore les chevaux vous savez, vous parlez à une convaincue". 

Du coton dans les oreilles des chevaux

Pour que le cheval réalise une belle et bonne course, il faut le calmer, le canaliser. Rodolphe s'élancera dans quelques heures et justement pour ne pas que sa jument Fuschia panique, il a inséré dans ses oreilles du coton : "C'est des chevaux qui sont sanguins, assez nerveux. Cela permet de les canaliser, de les protéger des voix, des haut-parleurs". Pour calmer certains chevaux avant la course, on peut aussi leur cacher les yeux. C'est ce qu'a fait Carole sur sa jument Arena, en lui posant un masque sur la tête. "Elle vous voit" précise Carole, tout sourire : "Cela diminue son champ de vision, cela la calme". Une fois sur la ligne de départ, elle sera concentrée et fin prête pour gagner la course. 

 

Flavien Groyer


Source : France Bleu Mayenne