Le drainage et la pelouse du stade équestre François-André, à La Baule, ont été entièrement refaits. Tout est en place pour un jumping international 5* au top, du 17 au 20 mai, !

L’événement

La 58e édition du jumping se déroulera à La Baule du 17 au 20 mai.  Avec les meilleurs couples cavaliers-chevaux de saut d’obstacle du monde et un changement notable : cette fois, l’épreuve reine, la Longines FEI Jumping Nations Cup de France, aura lieu le dimanche à 13 h, au lieu du vendredi. Cette unique épreuve par équipe organisée en France confronte huit nations : Allemagne, Brésil, Canada, Espagne, France, Pays-Bas, Irlande, Suisse. La fédération internationale a décidé de la placer un dimanche comme les autres épreuves du circuit, car c’est le jour où il y a le plus de monde.

Des chiffres très éloquents. Et le vendredi 18 mai, à 14 h, ce sera le tour du Grand Prix Longines de La Baule (qui se disputait auparavant le dimanche) qui accueille les 50 meilleurs couples mondiaux au départ. Au total, 16 épreuves seront disputées sur les quatre jours, avec plus de 600 000 € de dotations, une vingtaine de nations présentes et 150 cavaliers avec 300 chevaux. Devant 35 000 spectateurs accueillis… gratuitement !

Unique CSIO 5 étoiles de l’Hexagone. L’épreuve va profiter cette année d’une surface en herbe totalement refaite. La Ville de La Baule a demandé à une société de la région de refaire entièrement le système de drains et le gazon (avec du ray-gras, du pâturin des prés, de la fétuque…) qui avaient trinqué lors de l’inondation due à Xynthia en 2010 dans ce quartier baulois au ras de l’étier du Pouliguen. La construction de digues le long de l’étier, depuis, devrait empêcher la récidive.

Gazon spécial semé en octobre. Les travaux ont coûté « un peu moins d’un million d’€ » , confirme Yves Métaireau. La surface est conséquente : 160 m par 100 m. Aujourd’hui, la pelouse est toute belle : « elle a été semée fin octobre » , rappelle Nadia Poirier, la directrice et a largement profité de la saison très humide. Les racines ont prospéré et constituent le meilleur des tapis moelleux et ferme pour les sabots de chevaux avant et après l’obstacle.

Association exemplaire. Les 200 bénévoles de l’association Société des circuits hippiques de La Baule qui organise le jumping, présidée par Rémi Cléro et dirigée par Nadia Poirier, constituent une exception dans l’univers des épreuves internationales. Partout ailleurs, ce sont des structures à but lucratif qui chapeautent ces événements complexes. À La Baule, l’association gère quelques salariés et surtout un gros budget de « plusieurs millions d’€ » , rappelle Rémi Cléro : « l’association connaît une bonne santé financière » .

Le circuit du jumping international remanié voici 7 ans.  La Baule a su sauver sa place française. C’est aujourd’hui tout à fait stabilisé et cela permet à la Ville et à l’association de rester sereins. Les atouts baulois sont nombreux : une pelouse nickel, de grosses allocations attirant les meilleurs cavaliers, les hôtels et la plage à moins de 10 minutes « Alors qu’à Rotterdam, Rome, Londres ou en Suisse, il faut du temps pour accéder de l’hôtel au site » souligne, le maire de la Ville, fier d’offrir des « conditions exceptionnelles » aux champions. C’est bon pour l’image de la Ville car le jumping est suivi sur le net dans 120 pays.

Source Ouest France