Le calendrier annuel est arrêté. Les courses au Lion-d’Angers (Maine-et-Loire) débutent les dimanche 4 et lundi 5 avril 2021. A cause de la Covid-19, le huis clos est la règle.

Au grand dam des organisateurs, les courses de galop (d’obstacle et de plat) ne pourront pas accueillir de visiteurs. Sur l’hippodrome au Lion-d’Angers (Maine-et-Loire), Les courses auront lieu les dimanche 4 avril 2021 et lundi 5 avril 2021 à huis clos.

 

Huit courses PMU Premium seront disputées le dimanche 4 avril 2021, au matin, retransmises sur la chaîne Equidia. Sept courses PMH (pari mutuel hippodrome), le lundi 5 avril 2021, à partir de 14 h. Il sera possible de les visionner sur : equidia.fr

 

D’autre part, la société des courses du Lion-d’Angers a été retenue par France Galop pour du “tracking”, c’est-à-dire pour suivre l’évolution en temps réel des chevaux en bas de son écran d’ordinateur ou Smartphone (sur le site france-galop.fr).

Valentin Pécot, chargé de communication de la société des courses du Lion-d’Angers (Maine-et-Loire), indique :

Les chevaux sont dotés de deux capteurs par tapis de selle. Le “tracking” permet de capter un autre public par le digital. C’est la perspective de nouveaux marchés (avec l’essor des paris sur Internet).

Alain Peltier, président de la société des courses, déplore :

C’est la deuxième saison marquée par la pandémie. Heureusement pour nous, et grâce au sérieux (le port du masque obligatoire), les courses se déroulent quand même. Mais à huis clos. C’est le prix payé.

Faute de grand public, l’ambiance ne sera pas la même. Nous avons la possibilité d’ouvrir la friterie mais en évitant les rassemblements. On ne peut pas ouvrir le bar. Un référent Covid a été désigné pour veiller au respect des gestes barrières. Une personne nettoiera même les poignées de porte toute la journée. Le cahier des charges est strict.

Le parc de l’Isle-Briand a « une vocation équestre », insiste Alain Peltier. De fait, le parc sera fermé au public les dimanche 4 et lundi 5 avril 2021, jours des courses, « par mesure de sécurité », mais la difficulté reconnaît Alain Peltier, « c’est qu’il y a une dizaine de points d’entrée possible ».

 

Paris et recettes en baisse

Le huis clos a « un impact » sur les finances de la société des courses. Paris et recettes en baisse.

Daniel Hamon, vice-président de la société des courses du Lion-d’Angers (Maine-et-Loire), clarifie :

Nous n’avons plus de produits d’entrées, ni de bars. Le PMU (pari mutuel urbain) fonctionne aux trois quarts, ce qui garantit des allocations aux propriétaires de chevaux, et à l’organisation des courses.

Que les courses aient lieu même sans public s’avère « indispensable », laisse entendre Alain Peltier. Les professionnels ont besoin de courir pour bénéficier d’allocations et pour que vive la filière équestre. Alors la société des courses du Lion-d’Angers a dû se résigner à « serrer les boulons et à stopper les investissements » pour clore un exercice 2020 « à peu près correct ». Des travaux ont été réalisés ces derniers mois : défeutrage, sur semis, fertilisation, nouvel obstacle, etc.


Source : Actu.fr